Création du régime d’union parentale : désaveu du ministre Jolin-Barrette d’offrir un filet pour tous les enfants
La Fédération des associations de familles monoparentales et recomposées du Québec (FAFMRQ) accueille avec déception l’adoption de la Loi portant sur la réforme du droit de la famille et instituant le régime d’union parentale. Depuis plus de 15 ans, la FAFMRQ revendique un meilleur encadrement juridique des unions libres au Québec afin de protéger les enfants et la personne la plus vulnérable du couple. « L’union parentale, telle que créée par le gouvernement Legault, est une avancée bien timide, qui pour notre Fédération est reçu avec une certaine amertume » soutient la directrice générale Mariepier Dufour. Soulignons que ce volet de la réforme du droit de la famille était particulièrement attendu, afin d’annuler les effets discriminatoires persistants sur les enfants nés hors mariage engendrés par le Code civil. Certains enfants qui grandissent dans des types de famille qui ne sont pas touchées par ce régime se voient carrément exclus des protections prévues, notamment les enfants qui vivent dans des familles recomposées dont le couple n’a pas d’enfant commun.
Faire des bons choix pour soutenir les familles avec un budget empreint de justice sociale!
Mémoire soumis par la FAFMRQ dans le cadre des consultations prébudgétaires 2024-2025.
Le Québec: enfer fiscal pour les familles recomposées?
Faire vie commune lorsque cela implique une recomposition familiale réduit considérablement les allocations familiales ainsi que certains crédits. Si la recomposition familiale peut alléger une part du budget personnel en permettant un certain partage des dépenses comme celle du logement, elle représente pour de nombreuses familles des pertes financières importantes.
Pensions et allocations : le défi fiscal des familles monoparentales et recomposées
Les familles monoparentales et recomposées font face à de nombreux défis, notamment des défis d’ordre fiscal. Cet article de Miriane Demers-Lemay traite des défis fiscaux vécus par ces familles, mais aussi des pensions alimentaires qui, rappelons-le, est un dossier dont la Fédération a longtemps défendu.
Les belles-mères: de Cendrillon à Kamala Harris
« Elles sont absentes du droit de la famille, mais bien présentes dans la culture populaire, et plus souvent pour le pire que le meilleur. Depuis 50 ans, la beau-parentalité s’est transformée au rythme des recompositions et de la diversification des modèles familiaux. De parent de substitution à coéquipière, de Madame de Trémaine à la 49e vice-présidente des États-Unis, comment la blonde de papa est-elle perçue? »